Ma playlist idéale

The Cure

Aujourd’hui c’est dimanche et comme tous les dimanches c’est le jour de ma playlist idéale

Quand il s’agit des Cure je ne sais pas être raisonnable. C’est un problème. Celles et ceux qui me connaissent le savent : si dans une soirée, dans un café, dans une voiture ou même dans un supermarché, une chanson des Cure passe, je deviens incontrôlable.

Ils sont mon adolescence, le début de tout. Je sais, ça fait solennel mais je vous ai prévenu : je ne peux pas être raisonnable avec la bande de Robert Smith. A 14 ans, j’avais poussé le vice jusqu’à me transformer en curiste. J’avais toute la panoplie : cheveux crêpés, jean noir, pull XXL, Doc martens aux pieds, et un exemplaire des Fleurs du Mal de Baudelaire toujours fourré dans la poche du manteau, judicieusement placé pour que le titre soit visible de tous. J’avais grave le swag.

Bon, c’était en 2000 et les Cure n’étaient plus à la mode depuis au moins 10 ans. Pire ! Mes camarades de classe ne savaient absolument pas qui ils étaient. Donc je passais plus pour un épouvantail gothique que pour une romantique en plein spleen baudelairien.

Anyway.

Le principe de « Ma playlist idéale » est de vous proposez une chanson. Une et seulement une. J’ai essayé. Je vous jure, j’ai vraiment essayé.

Et puis, je me suis dit : « hey mais c’est ton blog, tu fais ce que tu veux en fait ».

J’ai trouvé cette remarque très judicieuse.

Donc, Ladys and Gentleman, aujourd’hui je vous propose plusieurs chansons des Cure. Deal with it.

On commence cette odyssée curiste avec « I want to be old » (1977), première démo du groupe enregistrée à l’époque où ils s’appelaient encore Easy Cure et faisaient du punk. Oui, les Cure qui font du punk. Le monde est plein de surprises :

Jumping Someone Else’s Train (1979) :

Three Imaginary Boys (1979) :

Boy’s don’t cry (1979) :

A Forest (1980). Mention spéciale au clip sûrement tourné par un dépressif daltonien. [En le revisionnant, je me suis aperçue de la ressemblance terrible entre Robert Smith jeune et Robert Pattinson. Pas le Robert Pattinson un peu classe. Non. Le Robert Pattinson de Twiligth. Robert Smith ressemble à Edward Cullen, ce putain de vampire inexpressif qui brille au soleil. Tristitude dans mon cœur]

Hanging Garden (1984) :

Close to me (1985) :

Let’s go to bed (1987) :

Friday I’m in love (1992) :

Pictures Of You (1993) :

Et en bonus, la parodie des Inconnus du clip Lullaby :

Une réflexion sur “The Cure

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