Reprises

You don’t own me

Lesley Gore est décédée le 16 février dernier d’un cancer des poumons. Si le nom ne vous dit rien, je suis par contre persuadée que vous connaissez cette (merveilleuse) chanson datant de 1964 :

Considérée comme un hymne pop féministe, You don’t own me met en scène une jeune fille qui dit à son copain :
« Tu ne me possèdes pas, je ne suis pas l’un de tes nombreux jouets
Tu ne me possèdes pas, ne dis pas que je ne peux pas aller avec un autre garçon
Et ne me dis pas ce que je dois faire
Et ne me dis pas ce que je dois dire
Et s’il te plait, lorsque je sors avec toi
Ne me mets pas en exposition, parce que…
Tu ne me possèdes pas, n’essaye pas de me changer d’une manière quelconque
Tu ne me possèdes pas, ne m’immobilise pas car je ne resterais pas 
Oh, je ne te dis pas ce que tu dois dire
Je ne te dis pas ce que tu dois faire
Donc permet moi juste d’être moi-même
C’est tout ce que je te demande
Je suis jeune et j’adore être jeune
Je suis libre et j’adore être libre
Vivre ma vie comme je l’entends
Dire et faire tout-ce qu’il me plait »

Il faut bien se rendre compte que tout cela était chanté par une adolescente de 17 ans dans la société américaine corsetée des années 60. La chanson est devenue une inspiration pour de nombreuses jeune filles et a contribué, à sa manière, à ce que l’on appelle la deuxième vague féministe américaine. A ce propos, Lesley Gore, qui était une militante féministe et LGBT, déclara : « My take on the song was: I’m 17, what a wonderful thing, to stand up on a stage and shake your finger at people and sing you don’t own me » que l’on pourrait traduire par « Ma façon de prendre la chanson était : J’ai 17 ans, quelle chose merveilleuse d’être sur une scène et d’agiter son majeur devant des gens en leur chantant « vous ne me possédez pas » »

Cette chanson a été de nombreuse fois reprise, notamment en français par la québécoise Michele Richard sous le titre « Je suis libre ». Malheureusement la chanson originale devait être trop révolutionnaire pour nos amis québécois qui rajoutèrent ces paroles : « Je sais qu’un jour le vrai bonheur Viendra s’installer dans mon coeur ». Ouf. La morale est sauve :

En 1981, Klaus Nomi – que je vénère – reprend à son tour la chanson :

(Merci à Julie de m’avoir signalé cette information. En plus d’être une amie super chouette, elle a un blog où elle dit pleins de choses hyper intelligentes et drôles avec de supers dessins : Tout Va Mieux)

3 réflexions sur “You don’t own me

  1. Pingback: Nomi Song | Mouise Bourgeois presents

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